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Blocage créatif ? Faire appel aux cinq sens pour plus de créativité

Dernière mise à jour : 25 sept. 2022


Ce phénomène peut arriver à tout moment, à tout le monde. Les symptômes d’un manque de créativité dans sa vie :

  • Le sentiment de n’avoir aucun talent, aucune passion, aucun intérêt

  • Les journées se ressemblent : métro/boulot/consommation/dodo

  • Une passivité générale, un manque d’énergie. Peu de prises d’initiatives dans le quotidien

  • Une insatisfaction diffuse. On trouve toujours une bonne raison de se plaindre.


Désagréables sensations n’est-ce pas ?

Dans la conception traditionnelle, être créatif c’est avoir une forte imagination, avoir des idées en profusion et les mettre en application. C’est certes une bonne base mais bien insuffisant. Que faire quand on manque d’idées ? Quand on peine à agir, se mettre en action ?


Se demander « comment être créatif » est une question bien trop large qui peut laisser perplexe. Non, la solution : sortir de sa tête et être manuel ! Le (seul ?) moyen efficace de débloquer sa créativité est de faire appel à ses sens, particulièrement le sens du toucher.

Le processus à suivre est donc le suivant : s’inspirer par les sens à recueillir les idées à inspirer les autres, donner par les sens


« Il n’y a rien dans l’esprit qui n’ait d’abord séjourné dans les sens » Thomas Hobbes

Créer comme on respire

C’est étrange mais le processus de création ressemble à celui de la respiration. Inspirer, expirer. L’étymologie de ces mots est d’ailleurs éclairante :

  • L’inspiration vient d’un mot latin, composé de « in » (= à l’intérieur) + « spirare » (= souffle)

  • L’expiration vient de « expirare » qui signifie « en dehors du souffle »

  • Le souffle, « spirare » a comme dérivé le mot « spiritus » signifiant esprit.

Ah le souffle et l’esprit, pareil ! Ainsi, l’esprit est ce lieu recueillant ce qui a été appris dans une inspiration. On redonne au monde, dans une expiration. Mystique oui !



Phase 1 : l’inspiration

Il s’agit de chercher l’inspiration, à travers les cinq sens :

  • La vue : aller voir une exposition, lire un livre, voir un film, se promener et contempler le paysage, etc.

  • L’ouïe : aller à concert, écouter de la musique, écouter quelqu’un d’inspirant, etc.

  • Le goût : prendre des cours de cuisine, participer à une dégustation

  • L’odorat, ce sens particulier très lié à la mémoire. Les senteurs réactivent certains souvenirs, font travailler l’imaginaire et ainsi stimuler la créativité. On parle souvent des effets des huiles essentielles, par exemple, sur le stress, l’humeur, les capacités de communication, l’imagination…

  • Et enfin, le sens le plus important, le toucher qu’on retrouve dans de multiples activités : jardinage, couture, dessin, bricolage, etc. La liste est infinie.

Ces activités inspirantes combinent souvent l’utilisation de plusieurs sens à la fois. En quête d’inspiration, on peut être en simple position d’observateur (passif) ou d’apprenant (actif).



Phase 2 : le développement des idées et/ou un intérêt pour une activité en particulier


Phase 3 : redonner, rendre, transformer ce qu’on a appris

Dans cette phase d’action créative, on fait toujours appel aux 5 sens. Il s’agira, cette fois de rendre, de transformer ce qu’on a appris :

  • Donner à voir : écrire un livre, faire le guide touristique

  • Donner à écouter : chanter, parler via plusieurs medium (vidéo, audio, visu)

  • Donner à goûter et à sentir : cuisiner pour ses proches

  • Donner à toucher : en lien avec tous les autres sens, créer quelque chose qui permette aux autres de voir/entendre/gouter/écouter/sentir

Pour avoir un impact

Je parlais ici de l’opposition entre les métiers de gestion et les métiers créatifs et la question de l’impact est la clé. L’insatisfaction au travail vient bien souvent de l’absence de sens. Pour quoi travaille-t-on ? La difficulté à répondre à cette question est cause de souffrance. Dans les métiers de gestion pure par exemple, l’impact est nul, on s’assure simplement que le système en place roule correctement.

En exerçant une activité manuelle, on donne du sens à ce que l’on fait. On sait que ce qu’on est en train de réaliser a un impact sur notre environnement.


Changer de moyen d’expression

Après m’être demandé « comment être plus manuelle ? », j’avais décidé d’apprendre la couture. Et étrangement, tout s’est débloqué ; j’ai naturellement repris l’écriture et le dessin.

En cas de panne, changez de moyen d’expression. La forme qu’on adopte importe peu quand être créatif consiste à faire appel à ses sens.



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